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La mémoire des embruns – Karen Viggers

Si vous êtes dans la vieille Europe, ce livre vous emmènera de l’autre côté du globe. Littéralement. Il vous enverra à l’extrême sud de l’Australie, et même au sud de la Tasmanie et sur l’île Bruny qui lui est accolée. Quel voyage !

Regardez la carte : la Tasmanie est ce morceau de territoire, au bas du continent australien, à la jonction des océans Indien et Pacifique. L’île Bruny quant à elle, est une terre sauvage, balayée par la pluie et les vents, dont la faune et la flore uniques sont protégées.

C’est là que se déroulent les histoires d’amours enchevêtrées dans le roman.

Contre l’avis de sa famille, Mary se retire sur l’île Bruny pour y passer ses derniers jours. Elle y a déjà vécu, des années auparavant, y a élevé ses enfants auprès d’un mari gardien de phare. Son retour en ces lieux à l’écart du monde sera l’occasion de donner libre cours à ses souvenirs, de revivre les moments forts, de repenser à toutes les décisions prises et les erreurs commises autrefois.

On suit parallèlement le parcours de Tom, son fils cadet, qui ne parvient pas à surmonter l’échec de son mariage. Car l’amour est bien le thème central du roman. Comment bâtir une vie à deux ? Comment faire face aux difficultés et concilier les aspirations de chacun ? Comment vivre avec des rêves oubliés ?

« C’était tout cela, un mariage. La ténacité. La capacité à faire face aux choses de la vie. L’accumulation de souvenirs communs. »

Le livre pose chacune de ces questions à travers l’histoire d’une famille atypique. Le tout pimenté par cette lettre mystérieuse que reçoit Mary dans les toutes premières pages, qui l’effraie tant et qu’elle ne peut se résoudre à ouvrir…

« La mémoire des embruns » est aussi un roman d’atmosphère. N’oubliez pas vos bottes et votre ciré. Vous vous retrouverez dans ce phare battu par les vents, sur ces plages imbibées d’écume, sur ces falaises australes détrempées de pluie.

« Le vent glacial. La légère odeur d’algues. Le sel imprégnant l’air. Elle se ressourçait. Ce lieu, c’était la vie même. »

Vous partirez aussi à la découverte du continent Antarctique, la Tasmanie étant une rampe de lancement pour les expéditions vers ce désert de glace. Tom y est resté des mois, au sein d’une mission scientifique, et sa vie s’en est trouvée bouleversée. Car cette terre blanche isole de la civilisation et hypnotise. Comme un lieu sans retour.

« Seuls ceux qui y sont allés comprennent. »

Pour résumer, un hymne à la nature, beaucoup d’émotions, des ambiances inhabituelles et une pointe de suspense. Un joli séjour dans les terres du Sud.

Difficulté de lecture : **

Ce livre est pour vous si :

  • Vous aimez les romans d’atmosphère et de psychologie
  • Vous voulez prendre un bon bol d’air
  • Vous êtes curieux de ces expéditions scientifiques à l’autre bout du monde

Le petit plus : fermez les yeux, laissez-vous pénétrer par les mots. Vous verrez les paysages magnifiques et entendrez le cris des oiseaux.

***

Paru aux éditions Les Escales, 2011

ISBN : 978-2-253-06621-7

571 pages

Traduit de l’anglais (australien) par Isabelle Chapman

Titre original : The lightkeeper’s wife

Littérature australienne

Rencontre avec Martine Paulais (ateliers d’écriture Alice et les Mots)

J’ai rencontré Martine lors d’un week-end « atelier d’écriture » qu’elle avait organisé à Lille, sur le thème du suspense. Tout un programme ! C’était la première fois que je me retrouvais dans un groupe d’une dizaine de personnes, pour écrire et échanger pendant deux jours. Autant dire que j’étais plutôt inquiète. J’espérais que les idées viendraient, que les mots s’accorderaient pour former des textes… lisibles ! Mais Martine sait mettre à l’aise, créer une atmosphère bienveillante et effacer les appréhensions. Pour « une pile de livres », elle a accepté de répondre à quelques questions, et c’est avec beaucoup de plaisir que je vous livre cette interview.

  • Pouvez-vous résumer votre parcours ?

J’ai toujours aimé lire et écrire des histoires. Quand j’étais enfant, j’écrivais des pièces de théâtre, je montais des spectacles pour les copines ou j’inventais des contes horrifiques que je leur racontais sur le chemin de l’école… Plus tard, j’ai travaillé dans la presse et la communication, tout en publiant des nouvelles et en écrivant pour le théâtre. Il y a dix ans, j’ai suivi une formation à l’animation chez Aleph Ecriture et j’ai commencé à animer des ateliers : d’abord dans une librairie de mon quartier, puis dans des centres d’animation, en médiathèque, en milieu scolaire… « Alice et les mots »(*) était lancé ! De fil en aiguille, j’ai étendu mon activité que j’exerce aujourd’hui à temps plein.

(*) Nom donné à son site et ses ateliers d’écriture

  • A qui s’adressent les ateliers d’écriture que vous animez ?

Mes ateliers sont ouverts à tous ceux qui ont envie d’écrire, que ce soit dans un cadre personnel (loisir ou projet d’écriture) ou professionnel (développer ses compétences en écriture). Les gens y viennent pour écrire mais aussi pour partager des mots, des histoires et des moments avec les autres. Les objectifs des participants sont variés, mais le dénominateur commun c’est bien sûr le désir d’écrire.

Je propose ainsi plusieurs types d’ateliers : l’un est destiné à ceux qui ont un projet d’écriture et veulent se donner les moyens d’aller jusqu’au bout, et pourquoi pas de publier ; un autre à ceux qui veulent écrire pour le plaisir et rien d’autre ; enfin un atelier consacré à la nouvelle pour les amoureux du format court. Parallèlement, je travaille aussi pour des structures qui me demandent soit d’animer des ateliers, soit de former des animateurs.

  • En quoi consistent-ils ?

« L’atelier du Manuscrit » est destiné à faire progresser un projet d’écriture : il y a une part de coaching (j’aide les participants à mettre au clair leur désir d’écrire ce projet et à se donner les moyens de le réaliser), et une part de travail sur les textes, en groupe et en individuel. Je relis la production de chacun et propose des outils pour l’améliorer, enfin le groupe tout entier est sollicité à travers des lectures croisées et des échanges toujours fructueux.

« L’Atelier Court et Sans Sucre » est destiné à ceux pour qui écrire est avant tout un loisir. Il propose des séances courtes avec, à chaque fois, une proposition d’écriture différente suivie d’un temps de lecture et d’échange autour des textes.

L’Atelier de la Nouvelle, quant à lui, propose d’explorer la forme de la nouvelle et bien sûr d’en écrire. Cette année, les participants écrivent chez eux des nouvelles qui seront lues et discutées pendant les séances.

J’anime aussi des stages thématiques d’une journée tout au long de l’année : sur le personnage, la structure du récit, les dialogues… ou encore des journées d’écriture créative pour relancer l’inspiration. Je propose également des ateliers par courriel, soit individuels soit en réseau et, à partir de juin, des stages au vert dans un lieu magique en Normandie !

  • Quel est votre meilleur souvenir (ou un souvenir amusant, surprenant, émouvant) d’atelier d’écriture ?

Il y en a beaucoup, mais je garde un souvenir ému du tout premier atelier que j’ai animé, lorsque j’ai pris conscience que les gens plaçaient en moi une confiance énorme. Je me suis juré de tout faire pour ne pas les décevoir.

  • Que dites-vous à quelqu’un qui a l’envie d’écrire, mais qui n’ose pas ?

J’aime bien citer la phrase de Michel Audiard : Il ne faut pas se demander comment démarrer, il faut le faire. Même mal…  L’important, c’est de se lancer ! Quitte à écrire n’importe quoi, la première phrase qui vous vient à l’esprit, puis tirer le fil… Il arrive toujours un moment où « ça décolle ».

  • Y a-t-il un livre sur l’art d’écrire que vous aimez conseiller ?

« Ecriture, mémoires d’un métier » de Stephen King, qui se lit comme un roman

  • Que lisez-vous ?

Des romans, des nouvelles, des biographies d’auteur, des essais, des livres sur l’écriture, des bandes dessinées et de la poésie…

  • Si vous étiez le personnage d’un roman, qui seriez-vous ?

Une sorcière. De celles qui vivent dans la forêt et communiquent avec les animaux, les arbres et les éléments…

  • Quel est votre tout premier souvenir d’écriture ?

Je me souviens d’avoir écrit de nombreux feuilletons lorsque j’étais enfant, et des pièces de théâtre que mes ami-e-s et moi-même montions pour faire des spectacles où nous invitions les enfants du quartier… mais le tout premier est vraiment trop loin pour le nommer avec précision !

  • Avez-vous des routines d’écriture ?

D’abord je me fais un thé ou un café, je coupe le son du téléphone et la connexion internet, puis je m’assois devant ma feuille ou mon ordi et j’écris. Je peux aussi aller au café où, même chose, je commande un thé ou un café, je coupe le son du téléphone, etc.

  • Avez-vous parfois l’angoisse de la page blanche ? Si oui, quel est votre meilleur truc pour la combattre ?

Les jours « sans », je vais faire de longues balades à pied pour m’aérer la tête… en général, ça marche.

  • Que souhaitez-vous transmettre par l’écriture ?

Certainement des émotions. Pour le reste, en matière de fiction j’écris le genre d’histoires que j’aime lire… j’aimerais transmettre ainsi le plaisir que j’ai à lire et à écrire.

  • Avez-vous des projets d’écriture en cours ?

J’en ai toujours plusieurs sous le coude, c’est pour moi un bon moyen d’éviter l’angoisse de la page blanche ! Quand un projet n’avance pas, je travaille sur un autre. Mais je vais toujours jusqu’au bout.

***

Site : https://boitealice2.wordpress.com/

Bibliographie :

Poésie et nouvelles

Elle serait partie, écriture et installation sonore dans le cadre de l’exposition « Concorde » à Avranches (juillet-août 2016)

Princesse qu’on rentre, éditions Mémoire Vivante (Printemps des Poètes 2010)

Dis-moi si ta vie a la couleur de l’ombre, éditions Mémoire Vivante (2004)

La Troisième Sœur, éditions Mémoire Vivante (2002)

Théâtre

Mafia, ma non troppo, Théâtre de Nesles (Paris, 1995), mise en scène Oscar Sisto

Le Petit chaperon rouge ou une nuit à Tokyo, Atelier Bastille (Paris, 1994), mise en scène Lucienne Rousseau

La Forêt des Jours, France Culture (1992), réalisation Anne Lemaître

Autres

Papier, créations et métamorphoses, éditions Larousse /Dessain et Tolra (novembre 2006)

Et des publications dans les revues « Temps », « Incognita », « Midi », « Le Jardin d’Essai », « Le Paresseux »…

A la grâce des hommes – Hannah Kent

Depuis qu’un volcan au nom bizarre a paralysé la moitié de l’Europe pendant plusieurs jours, l’Islande, cette île froide de l’Atlantique Nord, connaît un succès grandissant. Malgré les rigueurs de son hiver, c’est devenu une destination touristique à la mode.

Mais que sait-on de l’histoire islandaise ?

C’est d’abord une terre Viking où se trouve établi l’Althing en 930, que l’on peut considérer comme le plus vieux parlement européen. La nation islandaise est créée mais finit par tomber sous domination norvégienne puis danoise. Elle s’affaiblit jusqu’au milieu du XIX siècle, période qui marque le début du renouveau. L’Islande ne retrouve son indépendance qu’en 1944.

C’est donc au plein cœur d’une période d’extrême pauvreté que nous découvrons les protagonistes du roman « Burial Rites », dans son titre original. L’île est une terre sauvage, fréquemment balayée par le blizzard, dont la plupart des habitants ne font que survivre dans des fermes frustes et isolées. Agnes Magnúsdóttir, simple servante de son état, est reconnue coupable de l’assassinat de son amant au terme d’un procès douteux. Condamnée à mort, elle est placée dans une ferme jusqu’au jour de son exécution. Commence alors la longue attente. Agnes travaille sans relâche, tente d’ignorer l’hostilité de la famille qui l’héberge et réfléchit, ce qui n’est guère apprécié dans ces contrées archaïques.

« Mais quand la police m’a interrogée, quand ils ont compris que j’avais la tête sur les épaules, ça ne leur a pas plu. Femme qui pense n’est jamais tout à fait innocente, vous comprenez ? »

Le roman nous plonge dans un univers rude et violent, où les hommes font leur loi, eux-mêmes dominés par une nature inflexible. Lorsque la neige et le froid imposent le confinement, les instincts et la peur se libèrent. Préjugés, superstition, convoitise et crainte de Dieu se mêlent dans d’inquiétants huis-clos.

« Lauga avait demandé à Margrét s’il existait un moyen de reconnaître le mal – une marque quelconque permettant de savoir qu’une personne était habitée par le Diable : un bec-de-lièvre, une dent de travers, une tache de naissance ? Il fallait bien que les honnêtes gens puissent se tenir sur leurs gardes ! »

Dès lors, il devient difficile de faire entendre sa voix lorsque celle-ci s’élève à l’encontre d’une décision de la communauté.

« Ici, les gens ne vous laissent pas oublier vos fautes. Ils pensent même que ce sont les seules données qui méritent d’être consignées. »

Les femmes se soutiennent ou se jalousent, supportant une condition difficile, qui ne leur laisse que peu de contrôle sur leur vie.

Le style d’Hannah Kent est fluide comme la course des rivières islandaises en été. C’est une lecture qui « coule de source » sans jamais être simpliste. On en sort plus riche.

« Cette fille n’a rien de commun avec moi. De la vie, elle n’a vu que les arbres. Moi, j’ai vu leurs racines tordues enlacer les pierres et les cercueils. »

Difficulté de lecture : *

Ce livre est pour vous si :

  • Vous aimez les ambiances nordiques
  • Vous êtes curieux de l’histoire locale en général, qu’elle soit d’ici ou d’ailleurs
  • Vous aimez les récits poignants

Le petit plus : la totale immersion dans le quotidien de fermiers islandais du XIX siècle. On entre dans leur badstofa (pièce commune où l’on dort, on discute et on travaille lorsque le temps interdit les activités extérieures), on mange le skyr (spécialité laitière de l’endroit), on écoute les sagas (fameuses histoires en prose islandaises, qui ont donné leur nom au mot que nous employons aujourd’hui).

A la fin de l’ouvrage, l’auteur nous décrit les années de recherche qui lui ont permis d’écrire une œuvre de fiction basée sur des faits réels et extrêmement bien documentée. C’est un travail remarquable.

***

Paru aux éditions Presses de la Cité, 2013

ISBN : 978-2-266-25386-4

447 pages

Traduit de l’anglais (Australie) par Karine Reignier-Guerre

Titre original : Burial Rites

Littérature australienne

Trois ressources ultra simples pour améliorer son écriture

Trois ressources ultra simples pour améliorer son écriture

Au bureau, à la maison, en vacances, l’écrit s’est immiscé partout dans notre vie par l’intermédiaire des e-mails, des réseaux sociaux et des smartphones. Pensez au nombre de messages que vous envoyez chaque jour à l’aide d’un clavier. Le programme de la prochaine réunion ; une lettre de réclamation qu’il faudra envoyer en recommandé pour lui donner plus de poids ; un commentaire sur la dernière vidéo de votre cousin plongeant dans la mare aux canards pour relever le défi du moment ; un sms à votre mari/femme pour lui rappeler d’acheter le pain avant de rentrer.

Alors vous écrivez vite (avez-vous déjà observé les pouces de nos ados virevolter sur l’écran de leur téléphone ?). Tant pis s’il y a quelques erreurs, ça passera pour des fautes de frappe. Pas le temps de potasser le Bescherelle. Mais quand même, le rapport à destination du chef et le courrier administratif, il vaudrait mieux qu’ils soient irréprochables.

Voici quelques sites Internet que j’utilise régulièrement pour vérifier rapidement une orthographe et améliorer mes phrases.

1°/ Vérifier l’orthographe d’un mot

Lorsque vous demandiez l’orthographe d’un mot, que vous répondaient vos parents ? Chez moi, c’était : « Regarde dans le dictionnaire ! »

C’est sans doute la meilleure façon de retenir et devenir autonome. Et puis, les parents ne sont pas toujours infaillibles. Bonne nouvelle, les dictionnaires sont aujourd’hui en ligne et offrent des possibilités dont ne disposaient pas leurs ancêtres de papier.

Mon favori est le Larousse. Vous le trouverez ici : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais-monolingue

Le site ne propose pas seulement de simples définitions. Tapez le mot « amour » (soyons romantiques !) dans la section de recherches, et vous arrivez sur cet écran :

Vous obtenez les définitions et les sens possibles du mot. Mais pas seulement. Les différents onglets vous indiquent les expressions courantes, les synonymes, les difficultés, les citations. Vous y apprenez notamment qu’amour est masculin, mais devient féminin lorsqu’il s’agit d’un langage soutenu et stylisé… (Non, n’y voyez pas de message caché !)

S’il n’y avait qu’une raison pour utiliser ce site, je dirais que Larousse reste une référence et vous évite de tomber sur un lien comprenant des fautes ! N’oubliez pas que Google garde en mémoire toutes les recherches, y compris celles qui sont mal orthographiées :

N’allez donc pas trop vite et ne consultez que les sites sérieux ! Sinon vous risquez de recopier les erreurs d’autres personnes.

Le petit moins : beaucoup de publicités intempestives, ce qui est parfois agaçant.

2°/ Eviter les répétitions

Comme tout le monde, j’ai ma petite obsession : Je n’aime pas qu’un mot se répète trop souvent dans un texte. « Ҫa sonne mal ». Pour repérer ces mots en trop, j’utilise l’astuce suivante (valable sur PC/Word. Si vous connaissez l’équivalent sur Mac, n’hésitez pas à partager) :

Cliquez sur « rechercher » dans la barre d’outils de Word, entrez le mot soupçonné d’apparaître trop souvent, cliquez sur « lecture du surlignage » puis « tout surligner ».

Fermez la fenêtre, et votre texte apparaît de cette manière :

Vous n’avez plus qu’à trouver des synonymes pour alléger votre texte !

OK, comment trouve-t-on des synonymes crédibles ? J’utilise le site suivant : http://www.synonymo.fr/

Il en existe beaucoup d’autres (Linternaute.com, synonymes.com, et le Larousse dont je viens tout juste de parler). Pourtant synonymo.fr est celui qui propose le plus de solutions possibles, allant puiser dans les sens les plus improbables. Ce qui est parfois très utile selon la teneur de votre texte.

Il y a le choix, pas vrai ?

(Si vous ne connaissez pas la définition d’apophtegme, demandez donc à Mr Larousse !)

3°/ Vérifier la conjugaison d’un verbe

Les correcteurs automatiques sont très utiles lorsque vous travaillez sur ordinateur mais ils sont souvent perdus dès qu’il s’agit de conjugaison. Ils accepteront toutes les formes de « é » (-er, -é, -ée, -ées, -ais, -ait, -ez) sans vous révéler celle qui convient dans le contexte de la phrase.

Il existe de nombreux sites donnant la conjugaison des verbes. Personnellement j’utilise celui-ci : http://la-conjugaison.nouvelobs.com/

Il est clair et toutes les formes apparaissent sur la même page :

Ce site m’a plus d’une fois sauvé la mise !

En utilisez-vous d’autres ? Si c’est le cas, indiquez les dans les commentaires, je suis toujours en quête de nouvelles idées.

Internet nous offre tant de possibilités de vérifications ultra-rapides. Pour moi c’est devenu un automatisme. Pour améliorer son écriture, ne jamais laisser la place au doute, et vérifier systématiquement !